Et voilà ! La partie que je préfère jusque là. J'espère que ça plaira !

BONNE LECURE !!!

Partie V : Succomber.

Je vois Seyhan face à moi je ne le regarde pas et il ne me regarde pas, mais nous s’approchons l’un de l’autre. Il pose délicatement sa main gauche sur ma taille et avec son autre main serre la mienne, je me rapproche doucement jusqu’à poser ma tête sur sa poitrine… Nous ne nous regardons toujours pas pourtant, un lien incroyable nous empêche de nous détacher l’un de l’autre. La musique lente nous permet d’arrêter de le temps. Et pour la première fois, je ne regrette plus ma petite taille, mon oreille est contre le cœur de Seyhan est ce son a un effet indescriptible sur moi… Mais la musique s’arrête. Et là je relève la tête tandis que Seyhan plonge son visage dans le mien, ça y est nos yeux sont enfin l’un dans l’autre… Mais un vent glacial parcourt mon corps tout entier, et comme la dernière fois, mon corps ne m’appartient plus. Je fais quelques pas en arrière. Je sors du gymnase et me retrouve sur le parking du lycée. Je suis rapidement rattrapée par Seyhan :

« Je ne comprends pas ce qui se passe, Abigaël.

-        - Moi non plus, je n’arrive pas à être avec toi… Je ne peux pas je ne sais pas ce qui se passe, mais mon corps m’interdit d’être avec toi, chaque contact que tu établies a un effet très étrange sur moi…  Je ne peux pas être avec toi Seyhan. C’est impossible.

-     -   Non, Abigaël, il s’approche de moi et j’arrête sa main qui venait sûrement caresser mon visage, ne dis pas ça. Je t’en supplie… »

Je pense d’abord le repousser puis je remarque que nos doigts sont déjà entrelacés…  Puis je me rends compte que quelque chose existe entre nous. Il approche son visage du mien, et Seyhan a soudainement un mouvement de recul, mais je ne peux résister, j’embrasse Seyhan, il me rend mon baiser tout en caressant délicatement ma joue.

Au moment où nos visages s’éloignent, je me blotti entre ses larges épaules, le même vent glacial que tout à l’heure me traverse, mon corps devient plus lourd, j’entends le son du cœur de Seyhan et respire doucement, je me serre plus dans les ses bras, et je m’apaise doucement, mon corps retrouve sa légèreté. Peu m’importe ce que désir la part d’ange en moi parce que je suis amoureuse de Seyhan Dantore. Il me dépasse de sa haute taille, il est plus large que moi aussi (à tel point que si je me cachais derrière lui, personne ne me verrai.) je me sens en sécurité quand il me serre dans ses bras chaud. Je me noue à son corps comme il le fait avec le mien… Je me sens si bien. On est deux puis maintenant un. Il forme l’autre partie de mon être, me complète. Lui et moi sommes liés… Nous ne l’avons pas décidé, c’est arrivé.

On a marché un peu, Seyhan s’est assis contre un arbre et je me suis assise contre lui. On a parlé durant des heures. J’en avais presque oublié qui y avait un monde autour de nous, je ne voyais que lui et moi, simplement. Pourtant mes parents n’allaient pas tarder à me ramener sur Terre… A minuit et demi, Seyhan et moi décidions de rentrer. Il me conduit jusqu’à la porte d’entrée, ma main serrée dans la sienne. On s’arrête devant la porte. Il me regarde longtemps. J’aime cet instant, je le regarde, sourie la porte s’ouvre…

« Abigaël ! Tu es en retard.

-         -     Je sais Papa. Je suis désolée.

-            -  Qui est-ce ?

-     -   Je m’appelle Seyhan, monsieur, il tend sa main, Seyhan Dantore.

-             - Bien. Maintenant que les présentations sont faites, va-t’en.

-         Papa !

-             - Abi, ça va aller.  Je t’appelle demain ? »

Je murmure un oui, et il se penche pour m’embrasser, mon père pose sa main sur son bras, je vois le visage de Seyhan se figer et ses yeux sont traversés par une immense douleur, sa mâchoire  se resserre et ses traits se durcissent.

« Va-t’en ! »

Seyhan respire plus fort, et ne desserre pas la mâchoire il fait oui de la tête, mon père le lâche enfin, et Seyhan s’en va doucement. Mon père me fait rentrer, je ferme la porte et la dernière image que je vois de l’extérieur et le sourire au loin de Seyhan.